Le bien-être rassemble deux orientations, l’une « hédonique », l’autre « eudémonique ». Il peut être ainsi perçu comme un état psychique résultant d’un rapport positif aux autres, à soi, à l’environnement, aux émotions, aux relations, à l’engagement et à la persévérance. Toutefois, selon les disciplines, à l’intérieur de celles-ci et en fonction des orientations paradigmatiques, il peut être appréhendé de manière plus spécifique : physique, mental, social, institutionnel ou environnemental.

A Bergame, nous allons organiser des sessions thématisées autour du bien-être et des politiques institutionnelles de l’éducation, de la santé et ce, à l’échelle du monde, des territoires et des familles. Le rapport à soi, aux autres, aux institutions et au monde serviront de fil rouge.

Malgré la multiplication des politiques publiques en faveur de l’égalité et de la justice sociale, leur évaluation nécessite une prise en compte, au-delà des logiques systémiques, des vécus situés des publics concernés (à l’école, au travail, au sein des loisirs et des pratiques culturelles et sociales). Un tel chantier requiert une approche transdisciplinaire permettant de saisir les bases du bien-être social avec ses dimensions physiques, psychologiques, sociales et émotionnelles. Cependant, certains phénomènes peuvent altérer profondément le rapport à soi, aux autres et aux institutions, débouchant ainsi sur des discriminations, des violences au détriment du bien-être individuel et/ou collectif.