Cette session sur le texte caché en recherche est ouverte aux travaux sur les axes suivants :

1. Est-ce qu’un « texte caché » (ce qui est révélé et ce qui ne l’est pas) est perceptible dans les coulisses et scènes des recherches, participatives ou non ? Qui cache quoi, à qui et pour quelles raisons ?
2. Quels sont les interactions et espaces formels et informels de recherche (marches, repas, activités sociales, rencontres de préparation ou de bilan, apartés, etc.) dans lesquels le « texte caché » apparait, fait l’objet d’une discussion ?
3. De quelle façon le texte caché est-il caché (échange au sein de groupes restreints, silences, retraits des espaces de participation à la recherche, etc.)
4. Comment les participant·es d’une recherche ou les co-chercheur·es de projets de recherche participative réinterprètent-ils ou résistent-ils aux cadres de recherche qui leur sont proposés ?
5. Par quelles méthodes de recherche connaitre ce texte caché ? D’autres médiums – artistiques et créatifs par exemple – sont-ils plus favorables à la révélation/l’expression du texte caché que l’écriture scientifique ?
6. Quels sont les enjeux de la révélation du texte caché pour les personnes qui initient, participent à des projets de recherche ou sont objets des projets de recherche ?
7. La division entre texte caché et texte public associée à des groupes dominants et dominés est-elle pertinente pour comprendre les fines transactions de sens qui se jouent dans les démarches de recherche ?