Les recherches dans le champ de la criminologie, la sociologie de la déviance ou des marginalités sont souvent confrontées à des terrains sensibles, tant sur le plan méthodologique que théorique ou éthique. Cette session s'adresse plus particulièrement aux chercheuses et chercheurs qui étudient les processus par lesquels la société et ses institutions qualifient certaines situations et certains comportements de déviants voire de criminels, ou les processus qui conduisent aux comportements et situations ainsi qualifiés. Elle se veut un espace pour échanger et partager leurs expériences et les défis méthodologiques, théoriques et éthiques rencontrés sur les terrains sensibles, ainsi que les solutions trouvées pour composer avec ces défis, voire les dépasser.

Dans le contexte actuel de concurrence accrue dans le milieu de la recherche, de pression financière et de bureaucratisation de la recherche, quelle est la place donnée aux enjeux éthiques rencontrés sur les terrains sensibles? Quelles méthodologies innovantes peuvent être développées pour composer avec les défis liés à des terrains dits sensibles? Quels concepts théoriques mobiliser pour rendre compte de ces réalités sans risquer de contribuer au contrôle social et à la stigmatisation de publics souvent déjà marginalisés?

Les propositions de communication d'un maximum de 1500 signes sont à envoyer à annamaria.colombo@hefr.ch d'ici le 15 janvier 2025.